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Spasme, revue littéraire

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Les seins blancs paraîtront dans le numéro 3 de la revue Spasme.
Soirée de lancement le vendredi 5 octobre au Bar le 17, 17 Rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris, de 19h-23h

“ Elles sont amies, elles marchent ensemble dans la blancheur des jours. Elles regardent des tableaux, des films, des villes et des paysages. Côte à côte dans la lumière rouge, elles développent des photos et penchées sur la feuille de papier, observent les gris, les noirs et enfin les visages apparaître.”

Telerama

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Laure Samama, Photographe sans artifice, par Frédérique Chapuis pour Télérama, Sortir

https://www.telerama.fr/sortir/laure-samama,-photographe-sans-artifices,n5771217.php

Prix du jury au Festival La photo se livre

Trois de mes livres d'artiste, Entre les doigts, Ce qu'on appelle aimer et La femme-barbecue, ont été sélectionnés pour être exposés à La fontaine obscure, à l'occasion du festival La photo se livre.

Entre les doigts a remporté le prix du jury.

Arnaud Bizalion, Olivier Bourgoin, Raphaël Levi, et Gérald Vidamment constituaient le jury.

https://www.fontaine-obscure.com/pages/galerie_photo_se_livre.htm

http://www.competencephoto.com/Les-quatre-laureats-du-Prix-2016-de-la-Photo-se-Livre_a2812.html

Commissariat d'exposition pour Métamorphoses

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Nous avons assuré le commissariat de Métamorphoses avec Thomas Loiseaux et Ingrid Taillandier.

Dans les 650 m² de ce garage ont été exposés 13 artistes, Sabrina Morel, Gianluca Gamberini, Pauline Bazignan, Jesus Zurita, Charles Kalt, François Chanussot, Karin CronaStéphane Barroux, Carlos Leon, Annakarin QuintoGaela Blandy, Jean Gabriel Lopez.

A cette occasion, la première édition des Photographes se font des films a été diffusée, en collaboration avec Marie Docher. Nous avons projeté 12 films de photographes, Fanny Bruno, Clara Chichin, Karin Crona, Marie Docher, Michael Duperrin, Gertrud Fischbacher, Vincent Gouriou, Sharon Harper, Ilka  Kramer, Annakarin Quinto et Laure Samama.

Une vidéo de cet événement a été réalisée par Nilton Almeida

Exposition au Musée de l'Eternelle

Février 2016

Le musée de l’Eternelle a exposé Tes mains s'effacent et projeté les vidéos qui accompagnent ce projet : 4"33, On ne trouble pas l'intimité des chambres à coucher et L'enfant et la rivière.

Texte critique L'invention du vide

« L’œil, d'abord, glisserait sur la moquette grise d'un long corridor, haut et étroit. » Perec, Les choses.
 

On entre.
Tout d'abord, on est frappé par la maculation inattendue qui nous accueille.
Le large blanc disparaît au profit de l'image, immédiate, qui s'impose à nous, sans violence aucune.
On entre comme si on regardait par une fenêtre ouverte.
Dehors, de l'autre côté : la vie.
Et de spectateur, on devient acteur, vivant dans le vivant, voyant enfin.
La page est claire, ordonnancée comme, architecturale et évidente et malgré l'absence absolue de repère de marche à suivre ou mode d'emploi, on s'approprie le plan.
Le voici qui devient nôtre, ouvert. Offert.
Alors, on entre.
Où l'on parle de clarté,  Laure nous propose de « trouer l'opacité ».
Quelle meilleure entrée en matière, entrée en la matière ?

Mémoire, Avenir, Trouée … Invention du vide.

La fenêtre s'ouvre, enjambons-la, passons de l'autre côté du miroir.
Les choses s'improvisent lumière, obscurité, vide, poussière, main qui cherche, qui trouve.
Découverte, Désirade.
Le vide s'efface, la forme se devine, se détache.

Le cliché comme le regard deviennent les nôtres.
L'intime se dévoile, nous restons silencieux ;
La pudeur nous envahit.

On passe d'un tableau à l'autre, d'une histoire muette à l'autre, d'une humanité à l'autre et c'est d'ailleurs par son sens profond de lire l'humanité brute que Laure nous permet de redécouvrir la nôtre.

Nous allons passer beaucoup de temps à feuilleter ces tranches nettes de vie grouillante ou silencieuse, ces buissons de murmures, main d'attente au rebord d'une fenêtre, envahissement grouillant de la fête foraine.

 

 

 

On quitte le parcours de l'architecte pour prendre pied sur le chemin de la photographe.

On sent sa main qui enserre la nôtre.
On a envie de se laisser guider.
Pourquoi d'ailleurs ne pas se laisser guider ?
On entre chez Laure et voilà que nous sommes chez nous.

 

Alban Koziol